Nous entendons souvent parler d'une France parisienne, centralisatrice, capitale autoritaire, au centre de régions en voie d'assimilation, d'uniformisation. C’est ainsi que l'on parle du peuple français. Comme si un Flamand était un Basque, ou, plus encore, un Francilien. La France gomme nos spécificités culturelles, ethniques, linguistiques ou religieuses. La dénonciation de cette France - là, c'est ce qui nous unit et nous -anime.
Mais il nous faut prendre garde. Beaucoup de jeunes Normands ont été éduqués dans le culte d'une communauté européenne. C'est un bel idéal. Nous avons pu rêver d'une Europe unie, chaudron dans lequel nous aurions versé les composants de notre future prospérité.
Comment des États croupions comme le Luxembourg peuvent-ils avoir le même poids que la France ou l'Allemagne ? Comment se fait- il qu'un ministre luxembourgeois puisse ironiser sur les morts croates ?
Les petits caïds de la communauté dictent leur loi, inepte, alors que des régions plus puissantes, mais non souveraines, telles la Normandie, la Lombardie, ou la Saxe n'ont pas leur mot à dire.
Arrêtons la casse !
Bruxelles se comporte avec la C. E.E. comme avec un Empire. Les nains se sentent des velléités !
La politique européenne de Bruxelles est comparable à la politique jacobine de la France : même volonté d'uniformisation,
Un paysan du Schleswig-Holstein n'a rien de comparable avec un pâtre crétois ! *
A court terme, c'est la disparition du Bocage Normand, l'abattage du cheptel bovin au profit d'immenses champs de soja !
Laissez l'Europe aux spécialistes ! la centralisation, là encore, est catastrophique. Chaque région a ses traditions, ses produits. Les européens n'ont pas attendu les technocrates pour organiser leurs échanges économiques ou culturels.
Scénario catastrophe (mais réaliste) : le Maroilles est interdit. car il n'est pas conforme aux normes de goût de la C.E.E. .
A vos Yaourts !
Lev EFFELERGIS
* ou un banquier même luxembourgeois (n.d.l.r.)
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