Le 21 octobre, un petit noyau d'irréductibles s'était réuni à Rouen pour fêter le 925ème anniversaire de la bataille d'Hastings.
Bien plus que la conquête de la Grande Île, il convient de ne pas oublier que cet aboutissement est la conséquence d'une politique positive menée par notre Duc GUILLAUME qui sût, avec quel talent rétablir l'ordre dans sa Duché après une période de troubles violents durant sa minorité, mais aussi garantir ses frontières contre les multiples menaces dont faisaient l'objet ses domaines.
Que le souvenir des périodes fastes de notre histoire puisse servir d'exemple pour notre avenir.
Jean HALOT
HASTINGS
Si Hastings est une date prestigieuse pour l'histoire de la Normandie, il va sans dire qu'elle reste mémorable chez nos cousins d'Outre-Manche.
Nous ne résistons pas à donner la place à Mr R. Allen Brown sur ce sujet :
« Cette création (de la Duché de Normandie) fut celle d'un État, aux standards contemporains, la plus forte des principautés féodales, à l'intérieur desquelles la France, le royaume des Francs de l'Ouest, était alors divisée.
« Mais (la Normandie fut) aussi bouillonnante, unifiée, confiante et très consciente, dans les dernières décennies du onzième siècle, que le monde était « son huître ». À l'automne 1066, après avoir imposé leur suzeraineté ou leurs influences sur les contrés voisines du Maine et du Ponthieu, entièrement ou partiellement, sur celles de Bretagne et Boulogne, les Normands, ainsi que tout le monde les connaissait, avec leurs auxiliaires, avec leurs chevaliers et leurs montures, leurs archers et toute leur panoplie guerrière, naviguèrent pour conquérir le grand et lointain royaume d'Angleterre, au cours d'une de ces batailles décisives de l'histoire de l'Ouest ; ils combattirent près d’Hastings, un samedi 14 octobre. »
S'ensuit un long tableau, tout à l'honneur de nos ancêtres, ayant pour toile de fond l'univers connu des européens de l'an 1000, du Mur d'Adrien, au Sud de l’Écosse, jusqu’à la Principauté d'Antioche.
C'est avouer l'importance de cette Normandie « Conquérante » pour que son écho perdure encore.
Alors, Normands, n'y aurait-il plus que hors de Normandie que l'on sache chanter nos louanges ?
Jean-François BOLLENS
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