On trouvera ici, pour l'heure, les textes de Runes-Lettres d'O.D.I.N.
qui, à terme, seront complètés des réflexions du groupe de
travail de l'O.D.I.N.-76, de sa création jusqu'à sa dissolution en 1996.



vendredi

Betterave

pour Dominique TROCHU de Paris Normandie qui fait affirmer à Francis OLIVIER, P.D.G. de SIDEL qu'il « ne brandirait pas l'étendard Normand ».


La Lettre de haute Normandie (LhN), du 15 octobre 1993, louangeait la société SIDEL du beau titre de Normande ...
- « SIDEL, la Normande » : SIDEL [...] rassemble toutes les caractéristiques de la « bonne entreprise régionale », telle qu'elle est rêvée à Rouen, au Havre et à Évreux
« La haute - Normandie, [...] avait besoin d'un symbole industriel: SIDEL est celui là ... » (LhN, page 5)
« S'intéresser à SIDEL, c'est s'intéresser à la région. Nul mieux qu'un Normand n'est en mesure de le comprendre » (LhN, page 8)
Ce qui dans Paris - Normandie (PN) daté du 24 novembre 1993, devient : « ... la région, est minuscule. La haute Normandie n'a aucune chance en Europe. La Normandie, même réunifiée, ne suffirait pas pour être à la hauteur du poids économique exigé pour l'Europe ».

« Tenir la majorité d'un marché à partir d'un pôle havrais doit faire méditer les entreprises qui veulent s'internationaliser » (LhN, page 6)
[Devient] « Il ne faut pas s'accrocher à de vieilles bagarres, le seul endroit ou elle [l'Ile de France] peut se déconcentrer, c'est en haute Normandie » (PN : 24/11/93)

« Nous sommes bien en Normandie ; on y est, on y reste ... l'histoire de l'entreprise se confond avec la région Hâvraise depuis trente ans », disait F. OLIVIER en octobre.
« Les dirigeants du groupement vont plus loin : ils considèrent qu'ils ont des responsabilités particulières vis-à-vis de la Normandie et que le rayonnement de SIDEL doit aussi contribuer à celui de la région : « Nous voulons renforcer notre ancrage régional ; nos racines sont importantes. » (LhN, page 7)
[interprété] « 22 régions, c'est beaucoup trop. Pas plus de six ou sept serait l'idéal pour relever le grand défi européen ». (PN : 24/11/93)

Autres temps, autres mœurs, hélas! À l'époque de la Normandie réellement conquérante, celle qui osait aller au bout de ses déclarations, on offrait une flèche (à l'œil) du parjure, ou sellait comme une mule les clercs trop turbulents. Aujourd'hui, on voit qu'il n'y a aucune différence entre la société civile et le monde politique : leurs déclarations n'engagent que ceux qui les lisent.
Il est des noms qui donnent la nausée. Celui de Dominique TROCHU, symbole de la Normandie anonyme et parisianiste, ne gagne, quant à lui, rien à être connu. Dieu nous garde de ce genre d'amis ...
Francois Delaunay

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