On trouvera ici, pour l'heure, les textes de Runes-Lettres d'O.D.I.N.
qui, à terme, seront complètés des réflexions du groupe de
travail de l'O.D.I.N.-76, de sa création jusqu'à sa dissolution en 1996.



lundi

Runes, automne 1993


Éditorial


de … Philippe Woodland

Notre mouvement s’est donné pour but de réanimer les forces vives de la Normandie, de faire gagner aux Northmen le pari du vingt-et-unième siècle et, d’abord, d’obtenir la réunification de notre Pays. Son rôle s’apparente donc à celui d’un groupe de pression. Car si notre action possède une dimension politique, le politique ne constitue pas sa finalité unique […] mais existe-t-il des types d’élections adaptés à sa vocation ?

Les affaires communales et départementales ont un caractère particulier. Si leur solution est, en réalité, liée à l’essor de la Région toute entière, les élus locaux suffisent à y donner satisfaction. Les militants régionalistes ne peuvent tenir tous les fronts en même temps, ce qui n’empêche nullement certains d’entre eux d’assumer des responsabilités locales et d’y sentir la nécessité d’une vraie régionalisation.

Les élections nationales. Elles ne correspondent pas, en principe, à notre action […] il est certain que les députés représentent une volonté qui s’exprime au niveau national. Même si l’essentiel de leur rôle consiste à appuyer les dossiers de leur circonscription.

Quand aux sénatoriales, le système électoral en fait le domaine réservé des notables.

Il faut également songer que les partis nationaux sont armés pour ce genre de confrontation et, en général, bien implantés. Notre vocation n’est pas de les affronter sur leur propre terrain, mais de rappeler sans relâche les idées régionalistes. Celles-ci constituent pour les partis le domaine habituel des promesses non tenues ; et l’opinion s’y laisse trop souvent abuser. Cette constatation pourrait nous pousser à agir, car force est de constater que « notre terrain naturel », celui des élections régionales, est tout à fait insuffisant.

Nous sommes très loin de l’électoralisme. Car celui-ci constitue une fin en soi. Alors que notre souci primordial reste l’efficacité du combat pour les idées Normandes. Mais cette efficacité peut commander de porter notre action sur le terrain électoral, pour y être les empêcheurs de faire tourner en rond la machine des élections qui exclue le régionalisme de son jeu.

Notre but ne saurait être seulement de faire des voix. Si tel était le cas, il vaudrait mieux renoncer tout de suite. On peut malgré tout observer que nos voix pèseraient plus lourd que celles de la « majorité silencieuse ». et les dernières élections présidentielles ont montré que les partis politiques importants pouvaient faire très peu de voix. L’essentiel pour nous est que naisse un courant, non pas vraiment d’opinion, car celle-ci est versatile, mais d’intérêt et, pourquoi pas, de militantisme en faveur de la cause Normande. Témoigner de l’existence d’un mouvement comme le nôtre n’est pas un résultat négligeable […]

En définitive, le plus important est qu’il existe un large consensus au sein du Mouvement sur le ses de l’action à entreprendre […] De la discussion jaillit la lumière. À condition toutefois de parler le même langage. Tous les militants du Mouvement normand partagent une certaine vision de l’avenir de notre pays, les espoirs que nous plaçons dans les idées régionalistes. C’est à eux que reviendra la décision. Quelle qu’elle soit, nous ne doutons pas qu’elle permettra d’assurer la continuité du combat pour nos idées.

Haro-l’Œuf n°99
Septembre 1972

Vers un nouvel aménagement du territoire !

La classe politique française ne sait plus comment faire face à la situation économique et sociale. Certains semblent redécouvrir les vertus de l'aménagement du territoire, mais négligent de préciser qu'aucun progrès ne sera réalisé s'il n'est mis fin à l'hypertrophie de l'Ile de France où sont concentrés tous les pouvoirs et les moyens qui règlent nos destinées.

L'aménagement du territoire n'est pas la panacée qui résout tous les problèmes après quelques incantations. C'est une politique à long terme dont le but doit être l'harmonisation des ressources humaines et matérielles pour assurer l'intérêt général.

La France est, sans aucun doute, le modèle du centralisme, inégalable au moins dans la durée. Les structures bureaucratiques omniprésentes offrent une impunité à ses serviteurs qui ferait pâlir d'envie tous les dictateurs. Les résultats d'un tel système sont éclatants : l'Ile de France est, en poids, la première des régions ; elle concentre sur deux pour cent de l'hexagone un tiers de la richesse nationale, deux-tiers du "tertiaire" supérieur, soixante-sept pour cent des diplômés de l'enseignement supérieur. Cette richesse de moyens n'attire pas que la richesse et si le ministre de l'Intérieur décide d'ouvrir un débat national sur l'aménagement du territoire, ce n'est certainement pas pour, subitement, partager ses meilleures cartes avec des partenaires provinciaux.

– L'Ile de France prend conscience que l'ouverture des partenaires européens vers l'Est a déplacé l'axe industriel de la communauté européenne vers l'Orient, minimisant la place de Paris, donc de la France, dans le concert des douze. Les atermoiements de la Bundes Bank lors de l'assaut estival contre le Franc en sont un avertissement.

– L'Ile de France est une région, son territoire n'est pas extensible. La croissance démographique et les mœurs actuelles ne permettant pas de continuer indéfiniment d'entasser verticalement ses nouveaux habitants, un partenariat s'impose avec les autres collectivités du Bassin parisien.

– La première solution envisagée a été le Grand Bassin Parisien. Cette machine de guerre contre les provinces limitrophes aurait impliqué une approche trop longue et trop de moyens pour mettre Normandie, Champagne et autres Picardie en coupe réglée.

– La seconde possibilité c'est de présenter un aménagement du territoire profitable pour l’ensemble des régions périphériques. Tout le monde a son mot à dire et sa part de responsabilités à assumer, pour que des cadres supérieurs qui peuvent supporter les coûts de vie ou immobiliers d'une mégalopole restent près de la capitale et les autres : jeunes, cadres intermédiaires du tertiaire et moins jeunes, puissent trouver de nouvelles terres d'asile à la portée de leurs moyens.
Ce second scénario, qui s'inscrit localement dans le sens des conclusions du Projet Régional d’ Aménagement du Territoire "haut" Normand, autant que dans les souhaits vertueux de Charles Pasqua, sera certainement la solution retenue pour la plus grande satisfaction de tous. Bien que ...

Réfléchissons bien.

Compte tenu de la situation économique, les jeunes rencontrent de plus en plus de problèmes pour s'intégrer à la vie active. La crise que nous traversons est dénoncée depuis vingt ans comme liée à la conjoncture, mais si elle était structurelle comme quelques uns commencent à le dire ? Cela nous changerait du credo entendu ! Le problème irait alors, donc, en croissant.

Les actifs du tertiaire ? Activité merveilleuse, non polluante ... c'est bien le tertiaire, mais avons-nous assez marqué notre opposition aux turbo-profs pour accepter que la région devienne un dortoir en contrepartie du plat de lentilles que figurerait l'amélioration des communications qu'on nous refuse depuis vingt ans ? Allons-nous nous résigner à dépenser un milliard six cents millions pour former des diplômés qui iront produire ailleurs ?

Quant au troisième âge – en dehors de toute considération financière (puisque passé cinq ans les coûts sociaux sont à la charge des collectivités d'accueil, que la retraite est à soixante ans et que l'espérance de vie s'accroît de trois mois tous les ans) – reconnaissons que ce n'est pas une hypothèse de développement régional très dynamique.

Il faut malgré tout raison garder. Le département de Seine-Maritime est le premier de France pour le surendettement. L'industrie Normande est soumise à des pressions extérieures de plus en plus fortes à mesure que ses centres de décisions s'éloignent de Normandie. Il n'est pour exemple que de se rappeler l'affaire des cimentiers des mois de juillet-août à propos d'implantation sur le Port « Autonome » de Rouen. Enfin, la Normandie, même avec les îles, ne représente pas le tiers des résidents d'Ile de France.

Il nous faut donc composer Nous ne sommes en mesure d'imposer nos volontés que pour sauvegarder ce qui nous est essentiel, et pour commencer l'identité de notre peuple Normand.

Faute de volontés politiques, nous n'avons pas été en mesure de contrôler l'occupation de notre territoire sur l'axe séquanien, si bien que jusqu'à Vernon nous somme plus emparisiannisé que Louis Beuve ne pouvait le dire de l'embretonnement du sud de la Manche. Il est donc nécessaire, sinon urgent, de tout mettre en œuvre pour qu'au-delà des contreparties techniques qui nous seront offertes d'ici la fin du IXème Plan, c'est à dire 2015, nous affirmions avec la plus grande énergie notre volonté de rester Normands en Normandie, que nous prouvions notre capacité à exister en tant que tels.

Nous ne voulons pas d'une Normandie où la certitude de limiter notre déclin s'échangerait avec celle de notre disparition.
Gilbert Crespin

Anniversaire de la libération

A l'occasion du cinquantième anniversaire de la libération François Mitterrand exalte l'identité (Corse).

« Je souhaite, je veux que les (Corses) se sentent maitres de leurs affaires dans tous les domaines qui relèvent de leurs compétences [...] Personne ne peut trancher à leur place des problèmes qui sont les leurs »
Remplacez (Corse) par Normand, méditez cette citation et cherchez attentivement si il se dit quelque chose d'identique en hommage aux populations civiles Normandes, le 6 juin 1994.

GATT : Reprise de dialogue sur ton de guerre économique.

Les États-Unis, gendarme du Monde, veulent désormais régler l'ensemble des activités de la planète à visage découvert. Si leur méthode est aussi bonne que celle utilisée en Somalie, ils n'ont pas fini de regretter leurs exploits Indochinois. Mais, n'est pas somalien qui veut, et l'Europe cherche toujours, sinon des capitaines, des chefs, éventuellement pugnaces, puisque la mode est au style « correspondant de guerre ».

Notre propos de juin sur le sous-développement des U.S.A. n'était donc pas dénué de bon sens.

Le premier ministre du gouvernement français a haussé le ton en juin de cette année. Édouard Balladur a osé mettre en préalable à la réunion des « sept grands » « la levée des sanctions unilatérales prises par les Américains, notamment sur l'acier », refusant de nous soumettre « à une loi nationale qui n'est pas le respect d'une loi internationale ».
Agréer le préaccord de Blair House, « signé » entre la Communauté Européenne et les américains, en n'utilisant pas le droit de veto reviendrait, de la part des représentants français, à un acte de conciliation indécente, pour ne pas écrire : de soumission déguisée. Outre le fait que nous bradons notre indépendance alimentaire durement acquise au prix d'une restructuration agricole, dont l'empirisme a eu des effets négatifs tant pour le monde agricole que pour la qualité de notre environnement, c'est négocier un deal avec des gens dont les intérêts sont d'aboutir à la mainmise sur l'économie mondiale. Comme si les velléités théâtrales d'une république canonnière pouvaient auréoler les américains d'une quelconque autorité morale. Les États-Unis n'ont pas plus de morale que ceux qui compromettront leur signature sur un préaccord qui n'a existé qu'après qu'on en ait abreuvé abusivement l'opinion publique. Si nous n'en n'étions qu'à vouloir sacrifier l'agriculture sur l'autel de la bienveillance de l'oncle Sam ce serait déjà une trahison. Mais, au-delà des cultures agraires, ce sont les Cultures identitaires des peuples d'Europe et du Tiers Monde que nous offririons au lavage de mémoire. Sous le parc Eurodisney pointe le symbole de cet abandon lâche et criminel qui devrait interdire à certain homme politique de prodiguer ses avis, surtout quand on sait les discours faits en Amérique Centrale et les ponts d'or offerts pour geler les terres franciliennes sous la manifestation d'une culture impérialiste. Le donneur de leçons Lang servira-t-il de modèle de compromission à Édouard Balladur ?

Dans un premier temps le GATT semblait ne s'intéresser qu'à l'agriculture, soit une minorité d'actifs. Puis, ce furent les industries, dans lesquelles nous montrions notre compétitivité, qui furent l'objet de mesures restrictives et protectionnistes. Aujourd'hui, c'est l'essence même de nos peuples que l'on veut remettre en cause, car la culture « de masse » est un marché où l'hégémonie libertarienne doit pouvoir, là aussi, s'affirmer.
Les paysans nous ont montré la voie. Les pays du Tiers-Monde résistent eux aussi. Les peuples de l'est de l'Europe, déçus des espoirs qu'ils avaient placé en nous, confient de nouveau leur destin à ceux qu'avant hier ils avaient destitué. Seule la Russie, pour qui les aides continuent d'arriver, semble ne pas regretter l'« Ancien Régime », mais pour combien de temps ?

Devrons-nous, sous prétexte d'une solidarité contre un danger que l'on ne veut pas plus nommer que combattre, devenir les artisans de notre futur esclavage ?

François Delaunay

Histoire sans fin

Dans la dernière livraison de runes, nous soulignions que la durée du trajet Dieppe-Paris c'était allongée de trente minutes en soixante ans. Mais, comme avec la S.N.C.F. « le progrès ne vaut que s'il est partagé par tous », nous pouvons vous annoncer que les relations ferroviaires Est -Ouest ont battu cet été un record qui risque de ne pas être égalé avant longtemps :

Beauvais-Caen, via Rouen – faut-il être masochiste pour snober Paris – en 11 heures !

Oui, c'est possible et cela pourrait durer jusqu'en 1995. Profitez-en avant que les travaux du tunnel Beauvoisine soient terminés. La S.N.C.F. ne désespère pas d'améliorer la situation ... Nous non plus, mais comme d'un autre côté la vieille dame généralise SOCRATE en le faisant adopter par British Rail et la S.N.C.F. Belge, on est en droit de se demander ce que les dirigeants de ce fleuron français entendent par …
... « améliorer ».

Jean François Bollens

Betterave

à YASMINE BUTEL, qui a « besoin d'idées » pour faire vivre son Bimensuel « En Direct de la région » grassement quadrichro aux frais du contribuable normand ! La pauvre fournit péniblement 6 informations sur 19 lignes, avec en prime un billet d'humeur hermétique et incompréhensible de 7 lignes pour « cadeau Bonux », sur un recto-verso.

Si nous ne lui attribuons qu'une fane de betterave, c'est que les dix-huit numéros, qu'elle a du commettre pendant ses insomnies, l'on à ce jour assez nourri à nos dépends.

Paris-Normandie est toujours capable...

« La Normandie sans aucun rapport », du 1er juillet,

Jean-Charles Gate n'hésite pas à impliquer notre responsabilité dans des « affaires » qui ne sont pas les nôtres et étale sur 230 centimètres carré de bon papier aux actualités régionales de ... Mantes Val Fourré dont les déboires en matière de chauffage nous laissent froids, tant ils ne concernent que les comptes de l'Ile de France.
Courageux, dans le même article, J.-C. Gate persiste avec les trous financiers du golf de Mers-les-Bains, mais les trous normands ont beau être célèbres et appréciés mondialement, ils n'ont rien de commun avec les trous picards, fussent-ils sévèrement condamnés par la Cour des Comptes.

Dans la même veine, Véronique Baud bouleverse les frontières de la Normandie administrative et situe allègrement le département de l'Orne en haute-Normandie. Notre consœur aurait-elle eu une crise de régionalite ?

Pour terminer en beauté le mois d'août, collectivement Mesdames et Messieurs Jean-Charles Gate, J G, Jacky Guyon, V R et Véronique Baud consacrent 46% de la page « actualités régionales » à des événements ayant eu lieu dans les départements des Yvelines et d'Eure et Loir.
Auraient-ils oublié de nous aviser que la Normandie annexait de nouveau les territoires limitrophes ?

Avec une telle équipe il n'y aura jamais de trêve au palmarès des betteraves, à moins que, avant que tout se gâte, Paris-Normandie n'offre des cours de géographie à ses collaborateurs. Les organisateurs de stages pratiquent des réductions aux entreprises pour des cessions collectives.


… du pire.

VIKING

Nous sommes une toute petite équipe. Des « jeunes » comme ils disent avec une nuance de mépris. Sur les routes et dans les camps, nous avons cherché – inlassablement – les causes de cette force que nous sentions en nous, les raisons de cette lutte que nous entreprenions un peu au hasard, les certitudes de cette victoire que nous voulions sans cesse plus rayonnante. Et un jour, au détour d'un chemin, au tournant d'un livre, nous avons découvert dans le vent du Nord la certitude et la réalité. Venus de Paris, venus d'ailleurs, nous retournons vers notre peuple et vers notre sol, vers cette admirable unité des pays normands.

Nous avons fait un long voyage. Nous avons marché avec des camarades inconnus, nous avons partagé le pain des étapes et la paille de l'auberge. Et le soir, au feu de camp, quand tous dansaient et quand tous chantaient, nous avons dû nous taire et rester assis. Nos pères ne nous avaient pas appris le chant de leurs pères. Nous ne pouvions que regarder le feu, nous demander « pourquoi pas nous ? » et essayer de nous rappeler une très vieille histoire.

Autrefois vivait un peuple, admirable mélange de Celtes, de Germains et de Scandinaves. L'un des plus grands, à l'aube du Moyen-âge – Le peuple normand – Notre Peuple.

L'esprit d'aventure allié à l'esprit de prudence, la sagesse et l'organisation firent de cette terre mieux qu'un royaume: un exemple.

Aujourd'hui, dans le chant du monde et dans les ruines de la guerre, patiemment, les normands reconstruisent la Normandie.

Mais un pays qui veut vivre n'a pas seulement besoin de bras et de machines ; il a aussi besoin de son âme.
Et à côté de cet immense effort de reconstruction – auquel nous voulons participer, nous croyons indispensable de rechercher l'ESPRIT dans lequel doit vivre la jeunesse de Normandie.
Et nous ne craignons pas de nous affirmer comme le grand poète normand disparu, Charles Théophile FERRET, « Scandinaves jusqu'à la moelle »...

VIKING est notre nom.

Et n'oublions pas qu'en vieux français l'adjectif NOROIS signifiait FIER.

Jean Mabire
Mars 1949

Quel avenir pour runes ?

Notre confrère "globe-hebdo" renaît de ses cendres, après un an d'absence, avec entre’ autres, le concours, à hauteur de 8,66 milliards de francs pour trois ans, de l'Union Normande d'Investissements.
Ce magazine, non militant, mais européaniste, au tirage prévu de 60.000 exemplaires, espère, grâce à cette céleste manne providentielle, être rentable ...

... en 1997 !

Grand bien leur fasse.

Quand à ce qui nous préoccupe. Runes est une lettre militante, normande et européenne, engagée dans l'affirmation subjective de la permanence de notre identité : sans hauteur, ni bassesse, mais normande et adulte, donc autonome. Pour cela nous ne comptons que sur le soutien méritoire de nos amis, adhérents et abonnés. Soutien d'autan plus méritoire que la conjoncture est douloureuse, mais que la priorité d'assurer la relève de notre idéal par de jeunes normands est nécessaire si nous voulons voir demain continuer et gagner notre combat.
Huit milliards de francs pour trois ans, c'est ramené à notre tirage dix mille francs, avec lesquels nous maintiendrons.
Mais si nous voulons toucher toujours plus de sympathisants, ce sont des adresses, des abonnements, des soutiens supplémentaires en demandant votre carte de Nationalité Normande ou en complétant votre collection de Runes.

Notre combat se résume en victoires et échecs.
Mais d'avoir à combattre nous maintient jeunes.
On est vieux quand on ne se bat plus,
quand on est résigné.
Nous ne serons jamais résignés.
Nous voulons mourir toujours jeunes !