On trouvera ici, pour l'heure, les textes de Runes-Lettres d'O.D.I.N.
qui, à terme, seront complètés des réflexions du groupe de
travail de l'O.D.I.N.-76, de sa création jusqu'à sa dissolution en 1996.



mercredi

Humeur

Peut-on rêver pour mieux connaître le destin de la Normandie ? Notre passé si glorieux ne nous laisse pas mille et une alternatives. Les combats livrés et les ennemis vaincus, nos conquêtes et découvertes, nos lettres et nos arts, nos sciences et traditions ont fait de la normannité un empire prestigieux qui ne peut que traverser le temps, embelli par toutes les générations, ou disparaître à jamais par le fait d’une seule.
Que nous en soyons les descendants directs ou les mercenaires adoptifs, seule la force de notre volonté de sacrifice à la cause normande la sauvera ou la condamnera.
Qui est-elle cette Normandie, tant aimée ou tant crainte ?
Pour certains, elle n’est qu’un mythe, une création de régionalistes fascistes tapis dans l’ombre depuis 1945 – cette date qui nous rappelle les heures les plus sombres de notre, pardon ! de leur histoire – ou un paravent pour des gauchistes révolutionnaires, destructeurs de l’unité de la France. Aux choix.
En Normandie, les deux chantres de ces théories sont L. Fabius et un chef ( ?) de groupe, qui porte le nom d’un chat pas Normand…
Le premier est le représentant du cosmopolitisme nihiliste, que le nationalisme Normand – véritable nationalisme car véritable enracinement – condamne et menace de mort. Quoi que peut en dire L. Fabius, une communauté est d’autant plus soudée, d’autant plus protégée qu’elle renferme en son sein que les membres d’un même Clan, d’un même Sang. Il n’y a que les paumés qui puissent désirer un mélange des civilisations et des cultures : plus l’hydromel est coupé, plus les faibles peuvent s’en abreuver… Une homme – ou une femme ! – qui a redécouvert sa Mémoire, qui a appris à être fier de l’héritage que ses pères lui ont transmis, au point de faire lui-même tous les sacrifices pour le transmettre à ses enfants, ne peut que désirer préserver et renforcer son enracinement. Son intérêt vital est alors de favoriser l’enracinement des autres Clans, des autres Civilisations, des autres Races, pour enrichir la sienne d’échanges fructueux et réciproques. Seuls les échanges sont garants de la stabilité de l’Ordre – qui n’est pas, utopiquement, synonyme de paix, et certainement pas un mélange qui n’attise que les haines des parties en présence en détruisant les richesses de chacune.
Le second est le pantin gesticulant et braillant d’un jacobinisme parisien, qui est tout et rien, mais certainement pas la France. Cocardier plus que nationaliste, frileux à l’idée d’une Normandie païenne de par son catholicisme latin, son enracinement est celui d’un potentat en Terre étrangère. Plus bête qu’hostile, son opposition est plus la manifestation d’une crasse ignorance que d’une condamnation réfléchie. La France est tout pour lui, mais il n’a pas compris que l’on ne peut être Français que si l’on est d’abord Normand, Breton, Corse, Savoyard, Basque, et c. et ensuite Européen.
La Normandie devra donc combattre à la fois l’hostilité de ses ennemis, mais aussi l’ignorance manipulée de certains de ses lointains amis. Il est, en effet, curieux de voir que ses détracteurs ne sont que des hommes politiques qui ont, ou les mains trempées dans le sang de leurs concitoyens comme L. Fabius, ou les lèvres trempées en permanence dans le Whisky pour l’autre. Ce ne sont aussi que des politicards qui voient en la partition de la Normandie insultée, le moyen de se tailler leurs fiefs électoraux et une chance – que nous leur savons pourtant fort mince ! … – d’occuper des postes gratifiants.
Peu importe, en fait, ce que peuvent penser les représentants de la « bande des six » de la Normandie…. Ils ne sont que les représentants d’une certaine France qui n’est pas la nôtre. Nous ne sommes français que dans la mesure où nous sommes d’abord Normands. Notre nation est la Normandie. Il n’y a qu’à elle que nous devons tout. Si nous devions nous intéresser à un groupe de nations, ce serait peut être la France, mais certainement plus cette Europe des 100 drapeaux qui renaît sous nos yeux.
La Normandie est donc une voie différente du Nationalisme cocardier et une arme terrifiante contre le cosmopolitisme destructeur. Une voie nouvelle que ne peuvent pas emprunter les politiciens, corrompus ou non, les professionnels du mensonge, toute cette clique déconsidérée.

La Normandie est une autre voie, celle de l’Enracinement, de l’Identité.

Elle est La voie.
Frank Le Dun

1 commentaire:

francois-delaunay a dit…

Ceux qui ont vécu la scène politique Normande en 1993 auront reconnu le "chat pas Normand", pour les autres nous dévoilons le koening de Dominique Chaboche, ami de Jean-Marie Le Pen et "vice"président du Conseil régional de Rouen.

N'ayant pas voulu ouvrir les yeux, Dieu les lui a fermés.