On trouvera ici, pour l'heure, les textes de Runes-Lettres d'O.D.I.N.
qui, à terme, seront complètés des réflexions du groupe de
travail de l'O.D.I.N.-76, de sa création jusqu'à sa dissolution en 1996.



mercredi

Pas d’autre vote que Normand !

Les élections législatives ne nous concernent pas, notre vocation Normande ne se satisfait que des seules consultations locales, régionales et européennes.

Nous ne rejetons et ne soutenons aucune tendance, mais réaffirmons que le seul vote utile est celui qui se porte sur la valeur personnelle des candidats, toutes tendances confondues, leurs positions, actes et volonté d'agir en qualité d'élus du peuple Normand.
Nous refusons donc tout monolithisme, chaque opinion est respectable, seuls les individus peuvent manquer de respect à leur fonction et à ceux qui les ont soutenus. Nous demandons que les candidats au suffrage des Normands se présentent en authentiques défenseurs des intérêts Normands.

La réunification

Les deux régions de programme, haute et basse Normandie, n'offrent que des solutions médiocres, à la mesure de leurs possibilités restreintes, leur résoudre les problèmes auxquels les Normands sont confrontés :

- Chômage.

- Image de marque incertaine,

- Incohérence des infrastructures,

- Incapacité à établir des relations avec Paris, Bruxelles ou les autres régions de France et d'Europe.

La réunification est la question en suspens depuis vingt-cinq ans, le personnel politique a montré son incompétence pour réaliser La condition de notre réussite.
Le principe de l'Unité normande doit être réaffirmé et un calendrier de rapprochement entre les deux régions administratives, qui perpétuent l'insupportable division de la Normandie est la seule base crédible leur toute profession de foi ou déclaration d'intention.

L'aménagement et l'équilibre du territoire

La division de la Normandie accentue les déséquilibres, que ce soit :

- Entre les villes et les campagnes, la Normandie et l'Ile de France,

- En matière démographique, à l'intérieur des villes, entre villes et campagnes, par les migrations journalières entre la Normandie et l'Ile de France, par la fuite des diplômés, et ce jusqu'à compromettre les résultats des formations scolaires, professionnelles et universitaires.

- Dans le domaine des infrastructures routières, ferroviaires, insuffisantes qui enclavent la Normandie et la relègue au rang de banlieue sous desservie.

- Pour l’environnement : pollutions atmosphériques, pollution des eaux, gestion des ressources : pas de politique Normande des eaux, pillage des gravières et des ballastières.

Mais, pire encore, cette division accentue de façon dramatique l'importance de l'Ile de France dans les décisions qui nous revient de prendre.
La Normandie doit-elle être maîtresse de ses choix ou vassale des intérêts parisiens ?

L’affirmation de l’identité culturelle Normande

Nous nous opposons à toute conception mondialiste de la culture : l’identité et la culture de chaque peuple étant un élément irremplaçable du patrimoine humain qu’il serait criminel de condamner.
Nous refusons l’obligation du cosmopolitisme et l’adoption du modèle « américain ».
De notre passé nous faisons le point de départ de notre réflexion culturelle et il est donc prioritaire d’affirmer et de promouvoir notre spécificité culturelle Normande :

- Enseignement et sauvegarde du patrimoine Normand,

- Révision des parts de budget culturels hexagonaux et régionaux,

- Politique culturelle, touristique et de loisirs régionale,

- Politique médiatique, indépendance des journaux locaux, développement des radios d’intérêt régional, autonomie des directions des télévisions régionales.

L’extension du pouvoir des régions

Les régions, dont la Normandie, détiennent une part de légitimité nationale.

Mais il reste beaucoup à faire pour que cette légitimité puisse valablement s’exprimer.
Notamment, après le referendum sur le traité de Maastricht que le gouvernement a soutenu, il convient de redéfinir les domaines qui reviennent aux régions, ceux qui restent à l’État central avant de remettre aux organismes communautaires la part qui leur revient.
De même, il convient de donner aux régions la représentation au Conseil des régions qui leur revient auprès de la Communauté européenne.
Qui dit pouvoir, dit moyens, aussi il faut redéfinir les prérogatives des communes et des départements, harmoniser les budgets des régions et de l’État, confirmer aux régions leur rôle dans les domaines de l’éducation, de la formation, de la culture, de l’aménagement du territoire et de l’environnement.
Nous demandons que les candidats au suffrage des Normands se présentent en authentiques défenseurs des intérêts Normands.
Il est évident que la défaite de chaque adversaire de la Normandie sera pour nous une source de satisfaction morale et politique

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