On trouvera ici, pour l'heure, les textes de Runes-Lettres d'O.D.I.N.
qui, à terme, seront complètés des réflexions du groupe de
travail de l'O.D.I.N.-76, de sa création jusqu'à sa dissolution en 1996.



samedi

L'Europe dans tous ses états

Estoniens, Lettons, Lituaniens, Scaniens, Shetlandais, Frisons, Croates, Bohémiens, Moraves, Flamands, Bretons, Alsaciens. Gaëls, Frioulans, nous vous aimons !

Par ce clin d'œil à nos amis que nous soutenons dans leur volonté de Renaissance, nous nous érigeons contre ce nouvel ordre mondial, non plus posé sur des bases culturelles traditionnelles et ancestrales, mais sur de nouveaux rapports, essentiellement axés sur des intérêts financiers, d'où émerge la nouvelle race dominante : le méga capitalisme.
Loin de réaliser un amalgame «militaro-américano-impérialisto-capitaliste, il devient urgent de tirer le signai d'alarme. Les nations, groupes ethniques, culturels ou cultuels sont vouées à une mort certaine et prochaine si elles ne se prennent pas en charge maintenant.
Dans un contexte d'effondrement des blocs (Est-Ouest, Nord-Sud…), nous assistons dans la partie que nous croyions la plus stable du monde – notre Europe – au réveil des nationalités. Ce mouvement, que la politique Bush a d'abord tenté d'étouffer, irradie dans toute l'Europe. Si les Baltes sont maintenant indépendants politiquement, qu'en sera-t-il des Arméniens, des Azéris, des Croates ? Certaines haines ancestrales ne risquent-elles pas de sortir de leur glaciation ? C'est le cas des Cypriotes, ou des minorités des Balkans. Peut-on imaginer que ce réveil s'étende jusqu'en Europe ? Des États de pacotille, telle la Belgique, risqueraient alors d'exploser. L'État français contemporain, hyper jacobin pourrait, lui aussi, être obligé de revisiter sa constitution imbécile.
Le propos n'est pas de trouver ici la panacée, ou de donner un « vade-mecum » de l'indépendance.
Si nous nous réjouissons de ce réveil des nationalités, nous déplorons le sang versé.
Désireux de contribuer à préserver le patrimoine européen, nous ne pouvons cependant pas faire irruption dans la « vie privée » des peuples. Si nous souhaitons la souveraineté des nations, il appartient à chacune d'elle – et à elle seule – de choisir sa voie : indépendance, autonomie, régionalisme, fédéralisme.
A chacun d'en décider souverainement.
Lev EFELERGIS.

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